De la multinationale à la chocolaterie artisanale, il n’y a qu’un pas que Karen Bonnet a franchi en 2012 « J’avais 37 ans et deux enfants. Malgré un poste à responsabilité chez un géant de la grande consommation, j’aspirais à une seconde carrière », explique l’ancienne cadre parisienne. Le déclic ? Une rencontre avec Christine Grosjean, une ingénieure devenue chocolatière. « En une nuit, j’ai conçu un business-plan autour du concept d’une maison d’hôtes offrant des prestations (spa, hammam et massages au chocolat) et des ateliers chocolat. » CAP chocolatier décroché, la Maison de Karen Chocolat voit le jour en 2013 à Limonest. Rapidement, la demande s’est faite croissante, stimulée par le succès des créations comme les Apérolats, des chocolats salés à déguster à l’apéritif. Et plus récemment par la Cité de la gastronomie dont Karen Bonnet est la chocolatière exclusive. « Pour répondre aux commandes, j’ai investi 70 000 euros supplémentaires en outils de production afin de produire mieux, plus vite et en plus grande quantité. »